✓ La checklist pour un projet de chauffage au bois bien mené et un confort durable

Vous êtes sur le point de faire installer un nouvel appareil de chauffage au bois ? Voici 6 bonnes pratiques à respecter avant l’installation puis tout au long de l’utilisation de votre poêle à bois ou poêle à granulés pour profiter d'un chauffage au bois confortable et durablement performant. 

1. Je choisis un appareil performant et adapté à ma configuration

• Les poêles à bois et poêles à granulés de dernière génération offrent les meilleurs rendements énergétiques et environnementaux. Pour identifier les appareils les plus performants, le label Flamme Verte est LE repère à suivre. 

• Je choisis une puissance d’appareil adaptée à mon espace, ni trop élevée ni sous-dimensionnée pour éviter un fonctionnement en sous-régime ou en surrégime, le premier causant un encrassement accéléré de l'ensemble du système, le second une usure prématurée. 

• Je choisis un appareil en fonction du combustible qui correspond le mieux à mes attentes et à mon espace de stockage : poêle à bois bûche, poêle à granulés, ou poêle hybride (bois bûche + granulés). 

L’installateur est mon meilleur conseil pour choisir le bon appareil. Grâce à son diagnostic de mon environnement et du cadre technique dans lequel sera installé l'appareil, il m’aide à évaluer mes besoins et à identifier les options qui s’offrent à moi. 

2. J’opte pour un conduit de qualité 

« Pas de solution de chauffage performante sans conduit de qualité ! » Dans mon projet, je ne néglige surtout pas le conduit d’évacuation de fumée. Il est l’équipement indissociable de mon appareil, essentiel pour atteindre les niveaux de performance attendus et les maintenir durablement. Je m’assure donc que : 

• Mon conduit est certifié ; 
• Mon conduit est garanti ; 
• Mon conduit est correctement dimensionné pour mon appareil ; 
• Mon conduit utilise des composantes de même marque jusqu’à la sortie de toit pour une parfaite compatibilité. 

Pour mon confort et ma sécurité, c’est mon installateur qui définit la bonne solution d’évacuation en fonction de l’appareil (poêle étanche ou non étanche) et des contraintes techniques de mon logement (emplacement de l'appareil, débouché en toiture, traversée du plafond, dévoiement du conduit, nécessité ou non d'un tubage dans le cas d'une rénovation, hauteur du faîtage, etc.). 

3. Je confie la pose complète à mon installateur 

Déjà à mes côtés en amont pour me conseiller dans mon projet, mon installateur certifié est à nouveau présent lors de la pose complète "appareil + conduit + sortie de toit" et de la mise en service du système. 

Son savoir-faire et ses qualifications me garantissent : 

• Une installation réalisée dans les règles de l’art, conforme aux normes et réglementations en vigueur (notamment le DTU 24.1) ; 
• Une garantie en cas de dysfonctionnement ; 
• Des conseils avisés lors de la mise en service pour une utilisation sûre et confortable sur le long terme. 

La certification RGE de l'installateur est toujours une condition d'accès à certaines aides financières, comme MaPrimeRénov' par exemple. Si je souhaite effectuer une demande de subvention, je m'assure que mon installateur est titulaire de cette certification et je constitue mon dossier de demande de subvention avant toute signature. 

→ Cliquez ici pour être mis(e) gratuitement en relation avec un installateur certifié 

4. J’utilise toujours un combustible sec, propre, bien calibré 

Mon appareil de chauffage au bois est installé, prêt à être utilisé. Il ne me reste plus qu’à l’alimenter avec du combustible… mais pas n’importe lequel ! Un appareil de chauffage au bois n’est pas un incinérateur. Voici 3 critères à bien respecter pour choisir mon bois de chauffage : 

• Mon bois est sec avec moins de 20 % d’humidité ; 
• Mon bois est correctement calibré pour mon foyer et propre (avec un minimum de poussière) ; 
• Mon bois est issu des meilleures essences de bois en termes de puissance calorifique : chêne, charme, hêtre et frêne. 

Complémentaires ou alternatifs, ces produits fonctionnent aussi très bien 

Dans la famille "bois énergie", il existe différents combustibles que je peux utiliser : 

• Les allume-feux naturels pour aider à bien démarrer mon feu ; 
• Le bois d’allumage, ces petits morceaux de bois très secs qui se consument avant les bûches ; 
• Les bûches compressées, ou bûches densifiées, alternatives aux bûches de bois. 

Mais gare au mauvais combustible ! 

Le bois trop humide (taux d’humidité > 20 %) est l’ennemi du confort thermique, des économies d’énergie, de la longévité de l’installation de chauffage, et de la qualité de l’air :

• Son pouvoir calorifique moindre : il nécessite un temps d’évaporation avant d’entrer en combustion et de produire de la chaleur ;
• Il accélère l'encrassement de l’appareil et du conduit : cela va nécessiter davantage d’entretien (vitre, conduit, cendrier) et une usure prématurée ; 
• Sa performance environnementale est mauvaise : la combustion incomplète va émettre davantage d’émissions polluantes… 

Les granulés de bois (ou pellets) 

À la différence des bûches de bois, les granulés de bois sont des produits issus d'un procédé industriel. Ils sont normés et contrôlés de manière à garantir une qualité de combustion optimale avec un niveau de performance constant. Précaution quand même, je m'assure qu'ils sont porteurs, sur l'emballage, de l'une des trois certifications suivantes : 

DINplus (certification allemande)

ENplus (certification européenne)

NF Granulés Biocombustibles (certification française)

5. J’allume mon feu de bois comme un pro avec la méthode inversée "top-down" 

Dès ma première flambée, j’adopte la méthode d’allumage dite à combustion supérieure, ou d’allumage par le haut, ou d’allumage inversé. Plus propre et plus efficace, c’est la méthode recommandée pour bien allumer le feu dans mon appareil de chauffage à bois. 

Voilà comment faire :

• Je place les grosses bûches en bas du foyer, de manière stable pour former la base. 
• J’ajoute une petite couche de bois d’allumage sur les bûches, sans le tasser. L’air doit toujours circuler.
• Je place un à deux allume-feux au sommet de ma pyramide, au-dessus des petits morceaux de bois, sans les coller, pour que le feu prenne à différents endroits.
• J’enflamme les allume-feux et je laisse le feu descendre progressivement à travers les couches de bois, enflammant chaque étage successif.

Cette méthode, je l’applique à chaque flambée. Elle permet de faire monter le conduit en température progressivement et d’améliorer le tirage.

6. J’effectue un entretien au moins une fois par an 

En plus d'utiliser un combustible de qualité : 

• Je respecte les préconisations d'utilisation du constructeur et de mon installateur ;
• J'effectue un nettoyage régulier de mon appareil (vitre, cendrier...) ;
• Je prends rendez-vous une à deux fois par an avec un professionnel pour le ramonage et le contrôle de mon installation, c'est obligatoire ! 

À mon domicile, l'intervention du professionnel se déroule en quatre temps :  

• L'entretien de l'appareil à combustion ; 
• Le ramonage du conduit d'évacuation de fumée ; 
• Les conseils auprès de l'utilisateur ;
• La remise d'une attestation des opérations réalisées sur l'installation. 

→ Cliquez ici pour en savoir plus sur l'entretien des appareils indépendants de chauffage à combustion et le ramonage. 

Avec Cheminées Poujoulat, je vais encore plus loin dans mon projet   

Personnaliser mon conduit en couleur, habiller mon installation avec une plaque de protection au sol et des plaques de protection ou de finition murale... Du conduit jusqu'à la sortie de toit, Cheminées Poujoulat propose une multitude de solutions pour donner de la personnalité à mon système de chauffage et valoriser mon intérieur.