Quel mode de chauffage choisir pour une extension de maison ?

L’extension d’une maison pose nécessairement la question de son mode de chauffage. Faut-il s’appuyer sur le chauffage central et le prolonger dans l’extension ? faut-il installer un chauffage complémentaire ? faut-il nécessairement choisir la même énergie que pour le reste du logement ? La ou les réponses vont dépendre d’une multitude de facteurs. Rassurez-vous, il existe aussi de nombreuses solutions, dont le bois, toujours aussi compétitif et polyvalent. 

Le conduit EFFICIENCE de Cheminées Poujoulat équipe ce poêle à bois bûches dans un coin salon

Chauffage d’une extension : comment choisir ?  

Trouver la meilleure formule pour satisfaire ses envies tout en respectant les contraintes techniques et les contraintes réglementaires, c’est le défi qu’il faut relever.

- Le mode de chauffage de l’extension doit être adapté au nouvel espace et à son mode de vie. Qu’il s’agisse d’un nouveau bureau, d’une nouvelle chambre, d’un coin détente, d'un séjour, d’une véranda, etc., la réponse ne sera évidemment pas la même. 

- Le cadre technique impose ses contraintes. La superficie du nouvel espace, sa configuration et sa situation par rapport à l’existant vont rendre plus ou moins possibles certains raccordements au réseau de chauffage déjà en place dans la maison. Outre les raccordements, la puissance de production nécessaire pour chauffer le nouveau volume va également être déterminante. 

- Le mode de chauffage de l’extension doit aussi satisfaire les exigences réglementaires locales lorsqu'il devient visible depuis l'extérieur. Le style architectural du bien ou du quartier, le plan local d'urbanisme (PLU), les architectes des bâtiments de France (si la zone est classée historique), etc., il faudra prendre ces règles en compte le plus tôt possible dans le projet. Si le mode de chauffage imaginé inclue la pose d'une sortie de toit (même une sortie de toit en attente), d'une pompe à chaleur (PAC) ou de panneaux solaires, il est important de les anticiper et de les intégrer dans les plans qui seront déposés au service d'urbanisme. 
 

Il ne reste plus qu'à trouver la solution qui satisfasse à la fois ses propres préférences, et les éléments imposés par le cadre. Dans tous les cas, ne pas hésiter à comparer, à échanger avec l'architecte et différents artisans pour cerner les atouts et les inconvénients de telle ou telle solution. 

 

Le système de chauffage actuel est-il dimensionné pour absorber la charge de production supplémentaire ? 

À première vue, se raccorder au système de chauffage déjà en fonctionnement semble être la solution la plus simple et la plus économique. Pas besoin d’investir dans un nouveau générateur, et potentiellement moins de travaux… Reste à savoir si cette installation est en mesure d’accepter la montée en charge qu'imposera l'extension. 

Il est important de faire évaluer cette option par un professionnel qualifié en amont du projet pour éviter toute mauvaise surprise pendant les travaux, ou plus tard, lors de l’utilisation « en conditions réelles ». 

 

L’énergie en place est-elle la mieux adaptée pour l'extension ? 

L’énergie utilisée dans le reste du logement n’est pas toujours celle qui convient le mieux à une nouvelle extension. Parce que le mode constructif n'est peut-être pas identique, parce que l'isolation thermique est probablement plus performante, que le nouveau volume à chauffer exige la pose d'un nouvel appareil de chauffage central plus puissant, ou que le niveau de confort attendu est différent. Bref, la question du choix de l'énergie (et du générateur associé) se pose. 

 

Comment évaluer la pertinence d’une énergie ? 

Voici différents critères. Certains pourront paraitre moins objectifs, mais le choix d’une énergie est toujours teinté d’une certaine subjectivité héritée de sa propre expérience, du bouche-à-oreille, d’apriori, etc. :

- S’agit-il d’une énergie renouvelable (EnR) ? Dans la mesure du possible, les EnR sont évidemment à privilégier face aux énergies fossiles.
- Quel niveau de confort procure-t-elle ? Confort thermique, atmosphère, facilité d’utilisation et entretien…  
- Le prix de cette énergie et son évolution permettent-elles d’envisager une maîtrise sereine des futures dépenses ?
- Le choix de cette énergie valorise-t-il le bien ? Mixité des énergies, durabilité, esthétique…
- Cette énergie est-elle compatible avec l’espace ? Ou bien même, par rayonnement, peut-elle être profitable aux autres pièces de la maison ?  

 

Extension : le conseil de Cheminées Poujoulat 

Il est bien sûr essentiel d’intégrer la partie chauffage dans la réflexion dès le début du projet d’extension pour éviter tout surcoût ou intervention ultérieure sur le bâti.

Si le raccordement au système de chauffage central ne peut être réalisé, l’option « appareil de chauffage indépendant » peut éventuellement être activée. L’installation d’un poêle à bûches ou à granulés offre de nombreux avantages :

  • - La complémentarité avec les autres énergies du logement, c’est la mixité énergétique dont nous parlons régulièrement. C’est une façon de réduire sa dépendance à une seule énergie.
  • - L’ajout d’une EnR au bouquet énergétique de la maison… non négligeable dans la valorisation d’un bien.
  • - Le rendement d’un système de chauffage haute performance, et donc des économies d’énergie à la clé.
  • - Le confort d’un appareil à bois sur mesure, parce qu’il existe différentes puissances, tailles et designs pour s’adapter à chaque besoin.
  • - La maîtrise des dépenses énergétiques. En plus d’être une énergie renouvelable, le bois est aussi l’énergie la moins chère du marché.

 

On fait comment pour intégrer le bois énergie dans une extension ? 

• Avec les conduits EFFICIENCE et PGI, c’est où vous voulez pour le poêle ! 

Les deux systèmes d’évacuation de fumée EFFICIENCE et de PGI conçus par Cheminées Poujoulat ne sont pas contraints par la règle du dépassement de faîtage d’au moins 40 cm définie par la NF DTU 24.1. Ces conduits concentriques, qui ont été conçus respectivement pour les poêles à bois étanches et les poêles à granulés, gèrent à la fois l’amenée d’air comburant vers l’appareil et l’évacuation de la fumée de combustion.

Ils offrent l’un et l’autre une grande liberté d’implantation dans l'habitat et apportent la possibilité d’intégrer un appareil bois ou granulés dans des configurations où le dépassement de faitage est problématique ou lorsque l’arrivée d’air est compliquée. Autrement dit, des solutions tout à fait compatibles avec une nouvelle véranda, un salon, une grande pièce de vie, une salle de jeu, ou une salle à manger : 


En savoir plus sur EFFICIENCE
pour poêles à bois étanches

En savoir plus sur PGI
pour poêles à granulés étanches

 

Leur mise en œuvre est régie par des DTA (Document Technique d’Application) : 

→ Consulter le DTA EFFICIENCE, pour poêles à bois étanches
→ Consulter le DTA PGI, pour poêles à granulés

 

• Dans l'extension, une sortie de toit en attente pour une installation quand vous voulez ! 

Voilà un conseil que nous répétons régulièrement : lors de la construction d'une maison neuve ou lorsqu'on entreprend des travaux d'extension ou de rénovation et qu'on ne compte pas installer tout de suite un appareil de chauffage à bois, mieux vaut prévoir le conduit de cheminée dès le départ des travaux.

On se laisse ainsi le temps de mûrir son projet de chauffage, on conserve la liberté dans ses choix d’énergie, on limite les gros travaux, on ne fragilise pas l’étanchéité et l’isolation, on diminue les coûts d’installation en facilitant la pose du futur système de chauffage, et on valorise sa maison. Suivez-nous, on vous dit tout sur les avantages du conduit et la sortie de toit en attente

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